La RSE qu’est-ce que c’est ?

Selon Michael Porter , économiste et ingénieur: « Les entreprises peuvent créer de la valeur économique en créant de la valeur sociale ». Dans son article Creating Share Value , il démontre qu’une démarche responsable intégrée au modèle économique ainsi qu’au pilotage opérationnel de l’organisation peut contribuer à sa performance.

La responsabilité Sociale et Sociétale est la contribution volontaire des entreprises aux enjeux du Développement Durable. La Commission Européenne donne deux définitions successives : « L’intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes. » et plus tard : « La responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société. » Le mouvement est né à la fin des années 50 dans la sphère économique américaine, l’Europe quant à elle évoque l’entreprise citoyenne dans les années 90. Nourrie des démarches d’amélioration continues, la RSE consiste à cultiver l’amélioration au cœur des organisations sur les volets suivants :

Social: Ce volet fait appel à la vie des salariés, à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise. Prend en compte les conditions de travail, les salaires, le dialogue social, etc.
Environnemental: Prend en compte l’impact des entreprises sur leur environnement et celui des autres. Impact par la production, utilisation de matières premières, déchets, etc.
Sociétal: Représente ce que l’entreprise apporte à la société, en matière d’offre de service ou de produit, d’emploi, d’éducation et de santé.

Pour qui ?

Tout le monde ! La littérature en sciences de gestion a même tendance à valoriser l’appropriation de la RSE par les TPE PME, souvent plus souples et agiles avec de fortes valeurs en faveur de leurs parties prenantes : clients, collaborateurs, partenaires, etc.